Le goût subtil du venin est un thriller psychologique intense qui immerge le lecteur dans les profondeurs obscures de l’âme humaine en gardant les paysages ariégeois comme toile de fond. L’intrigue débute en été 2010, avec la disparition mystérieuse de Chloé Roca dans ces montagnes reculées. Chargés de l’enquête, les gendarmes Pachurka et Anesi se retrouvent face à une affaire complexe où tous les scénarios possibles – suicide, accident, disparition volontaire ou crime – restent ouverts. Progressivement, ils dévoilent un réseau dense de mensonges et de secrets entourant les suspects potentiels : un mari énigmatique, un amant manipulateur et même la fille de Chloé, en pleine rébellion. Le titre évoque bien cette ambiance lourde où la vérité s’empoisonne au contact des secrets familiaux et des manipulations insidieuses. Les apparences trompeuses participent à une intrigue où danger et mystères psychologiques s’entrelacent subtilement. Pour écrire ce roman, j’ai choisi d’explorer les facettes les plus sombres de la psyché humaine sans recours aux artifices spectaculaires. Mon approche repose sur la tension intérieure des personnages et l’ambiguïté des relations, tout en construisant une intrigue intelligente qui captive jusqu’au bout. Une fois encore, les montagnes ariégeoises donnent au récit une profondeur unique, renforçant l’atmosphère particulière nécessaire à cette enquête complexe.
Avis & chroniques
Dès les premières pages du « Goût subtil du venin », Lyonel Shearer installe une mécanique narrative qui fonctionne comme un piège à lecteur. L’auteur ne mise pas sur les ressorts classiques du thriller – courses-poursuites effrénées ou révélations tonitruantes – mais privilégie une approche plus subtile, où chaque détail devient potentiellement significatif. Cette disparition de Chloé Roca dans les montagnes ariégeoises se transforme rapidement en une exploration des zones d’ombre de l’âme humaine, où les non-dits pèsent parfois plus lourd que les aveux.
L’écriture de Shearer excelle particulièrement dans sa capacité à distiller l’information avec parcimonie. Chaque personnage détient une part de vérité qu’il révèle au compte-gouttes, créant ainsi une atmosphère d’incertitude permanente qui maintient le lecteur en haleine. Le capitaine Pachurka, figure centrale de l’enquête, incarne cette quête de vérité semée d’embûches, naviguant entre indices tangibles et intuitions floues. L’auteur parvient à nous faire partager les doutes et les frustrations de son enquêteur, transformant chaque piste en question plutôt qu’en certitude.
La force du roman réside également dans sa construction temporelle fragmentée, alternant entre le présent de l’enquête et les flash-backs qui reconstituent progressivement le puzzle des relations familiales. Cette approche kaléidoscopique permet à Shearer de jouer habilement avec les perspectives, révélant comment un même événement peut être perçu différemment selon celui qui le raconte. Les secrets de famille se dévoilent par strates successives, créant un effet de révélation en cascade qui maintient la tension narrative jusqu’aux dernières pages.
> La chronique complète sur le blog du Monde du Polar ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Voici mon retour de lecture sur le goût subtil du venin de Lyonel Shearer
En plein été 2010, Chloé Roca a disparu. Suicide, accident, disparition volontaire ou pire ?
Qui pourra guider Pachurka et Anesi, les gendarmes en charge de l’enquête, sur le chemin de la vérité ?
Entre mensonges, secrets et non-dits, les zones d’ombre dans les montagnes ariégeoises ne manquent pas quand s’éloigne le soleil.
A moins que la vérité ne soit ailleurs, car les apparences sont parfois trompeuses…
« Le goût subtil du venin » est un roman policier que j’ai apprécié de lire tranquillement, peu à peu, pour en comprendre toutes les subtilités.
Chloé Roca a disparu. Les gendarmes Pachurka et Anes enquêtent.
Mais dès le début rien n’est simple dans cette histoire.
Le mari est énigmatique, vraiment difficile à cerner. Chloé avait un amant qui a l’air d’un sacré manipulateur. Sans oublier sa fille, visiblement en rébellion ! Chloé Roca n’avait pas que des amis.. la liste des suspects s’allonge de plus en plus.
L’enquête est très bien conçue. J’ai aimé comment l’auteur nous balade de fausses pistes en fausses pistes en fausses pistes. Il m’a totalement embarqué avec lui dans cette histoire de disparition moins évidente qu’on ne pourrait l’imaginer au premier abord..
Les personnages sont difficiles à cerner, ce qui est toujours une bonne chose dans un polar.
La plume de Lyonel Shearer est très agréable à lire, on sent qu’il sait où il nous emmène.
J’ai été très surprise par le dénouement, que je n’avais absolument pas imaginé une seule seconde.
> coquinnette1974 sur Babelio ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Un polar comme on les aime 😍 rebondissements, enquête, plot twist (je m’y attendais absolument pas j’etais bouche bée) j’ai vraiment aimé ce roman c’est totalement ma cam mon deuxième genre littéraire préféré 🤩ici on suit une enquête pour disparition après le point de vue de la disparue au début on peut se poser 1 millions de questions 👀l’auteur nous tient en haleine du début à la fin du roman. C’est un roman écrit à la troisième personne mais personnellement je n’ai pas trouvé cela dérangeant on a l’impression que l’enquêteur ainsi que les autres protagonistes sont en face de nous et nous raconte l’histoire.
> andysbook98 sur Babelio ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Un thriller psychologique, des personnages ambigus, des secrets enfouis, une disparition, des retournements et une fin qui m’a totalement surprise.
L’auteur m’a embarqué dans cette histoire où les différents points de vues des protagonistes se croisent.
J’ai adoré et je ne peux que vous le conseiller si vous aimez comme moi les thrillers.
Je remercie l’auteur pour sa confiance.
> celinechavent sur Babelio ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Très bon polar, mêlant différents ingredients pour aboutir à une expérience de lecture très réussie. La trame peut paraître assez classique au départ (une disparition, des suspects parmi les proches, …), mais l’auteur nous emmène loin des poncifs ou des clichés, et nous fait découvrir aussi bien la nature ariegeoise que la nature humaine. le style est toujours agréable, l’écriture est vivante et l’histoire bien documentée (c’est toujours le cas dans les livres de Lyonel Shearer).
Et une fin…. que je ne spoilerai pas bien sûr, mais qui vous surprendra tous !
> cl34fp sur Babelio ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
« le goût subtil du venin » est un excellent roman policier. Les personnalités des acteurs sont bien campées. Certains caractères ne sont pas sans rappeler les protagonistes des principales affaires judiciaires des dernières décennies, ce qui ajoute à la crédibilité de l’histoire. L’intrigue est bien menée avec de nombreux rebondissements. Un roman que j’ai dévoré. À lire absolument !
> brunodoucet49 sur Babelio ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Dans le goût subtil du venin, Lyonel Shearer signe un polar haletant qui nous entraîne en Ariège sur les traces de la mystérieuse « disparue de Salbis ». Si l’enquête paraît d’abord classique, elle se transforme vite en un jeu psychologique subtil où chaque personnage dévoile ses zones d’ombre. le rythme est soutenu, les secrets savamment distillés, et le dénouement final, totalement inattendu, donne envie de relire le livre à la lumière des révélations. Un page Turner régional réussi, immersif et surprenant, qui séduira les amateurs de suspense.
> celinedelaycd sur Babelio ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Dans le genre du polar, il y a des livres qui se contentent d’une simple enquête, et il y a les oeuvres qui vous enlisent dans une toile psychologique dont il est impossible de s’extraire. « Le goût subtil du venin » de Lyonel Shearer est de cette dernière trempe. Ce thriller nous plonge dans le cadre saisissant des montagnes ariégeoises, où une disparition va faire exploser au grand jour les secrets et les non-dits d’une communauté en apparence paisible. Dès les premières pages, on sent que l’air y est lourd, chargé d’une tension qui ne s’atténuera pas, et que chaque personnage a son propre « venin » à cacher.
Ce qui m’a le plus marqué dans ce roman, c’est l’ambiance. Lyonel Shearer a une capacité remarquable à créer un huis clos étouffant, non pas dans un lieu physique, mais dans la psychologie de ses personnages. L’Ariège, avec ses paysages grandioses, devient le théâtre de sombres secrets, un contraste poignant qui renforce la tension. Les personnages sont l’âme du livre. Loin des stéréotypes, ils sont complexes, profonds, avec leurs failles, leurs mensonges et leurs motivations troubles. On se méfie de chacun d’eux, et la frontière entre la victime et le coupable est de plus en plus floue. Les deux gendarmes, Pachurka le débonnaire et Anesi l’intuitif, forment un duo classique mais efficace, dont la dynamique est un moteur essentiel de l’histoire.
Le style de l’auteur est chirurgical, il ne laisse rien au hasard. Chaque dialogue, chaque description a son importance. L’écriture est fluide, les chapitres courts et rythmés, ce qui rend la lecture addictive. C’est le genre de livre qu’on ne peut pas lâcher avant de connaître le fin mot de l’histoire. L’intrigue est ficelée avec une grande maîtrise, nous menant sur de fausses pistes, nous surprenant sans cesse. le titre « Le goût subtil du venin » est parfaitement choisi, car le suspense ne vous frappe pas de plein fouet, il s’insinue en vous, lentement mais sûrement, jusqu’à l’apothéose finale qui est à la fois inattendue et parfaitement logique.
« Le goût subtil du venin » est un polar de haute volée qui ravira les amateurs de thrillers psychologiques et d’enquêtes complexes. Lyonel Shearer nous livre un roman qui n’est pas qu’une affaire de police, mais une exploration fascinante des zones d’ombre de l’âme humaine. L’intrigue est addictive, les personnages sont mémorables et l’atmosphère, envoûtante. C’est un livre qui confirme le talent de l’auteur et qui se place comme une lecture incontournable du genre.
> Christele17110 sur Babelio ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️